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26 avril 2023

Dans Infos pratiques

Comment parler de SOS Faim ?

Comment parler de SOS Faim ?

Tu as parfois un peu du mal à parler de SOS Faim en 3 mots ? Tu aimerais réussir à donner un exemple de projets à ton entourage pour qu’ils comprennent ce qu’ils soutiennent ? Alors, tu es au bon endroit, on te donne toutes les réponses. (Si d’ailleurs tu veux plus d’infos, ou tu as des questions, contacte-nous : hunger-race@sosfaim.ong)

SOS Faim en quelques mots :

  • ONG de coopération au développement depuis 1964
  • Lutte contre la faim et la pauvreté rurale
  • SOS Faim soutient plus de 1.800.000 petit.e.s agriculturices et agriculteurs afin qu’ils deviennent autonomes et améliorent durablement leur situation alimentaire, économique et sociale
  • Active en Afrique (Burkina Faso, Sénégal, RDC, Ethiopie, Ouganda et Mali), Amérique latine (Pérou et Bolivie) et en Belgique 
  • SOS Faim donne une place centrale à ses partenaires de terrain : organisations paysanne, exploitations familiales rurales, ONG locales, institutions de microfinance

828 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim, dont 50% sont des paysan.ne.s et leur famille qui vivent principalement dans les pays en développement.

En savoir plus

Voici deux exemples de projets de SOS Faim.

Les cantines scolaires au Sénégal 

Bien que 72% de la population vit de l’agriculture, de nombreux exploitants agricoles ne parviennent pas à trouver des débouchés pour leurs produits. Ils rencontrent des difficultés pour écouler leurs productions sur les marchés locaux alors même que beaucoup de produits consommés sont importés. La sécurité alimentaire des populations est donc très liée aux importations étrangères, surtout dans les grandes villes. Aujourd’hui, le Sénégal cherche à faire évoluer les rapports de force entre produits importés et locaux.

Depuis 4 ans, SOS Faim et son partenaire au Sénégal, l’Association Nationale des Programmes de Développement Intégré (ANPDI), mettent en œuvre un programme d’accompagnement dans 20 écoles. Ce dispositif permet d’apporter 2 repas équilibrés par semaine à un total de 4300 enfants et de soutenir les activités des producteurs locaux. 

Pour approvisionner ces cantines, SOS Faim et l’ANPDI encouragent l’essor de partenariats entre les producteurs locaux et les établissements scolaires.

Les résultats positifs pour les producteurs locaux : 

  • Des revenus réguliers garantis
  • Ecoulement de leur production
  • Eclosion de pratiques agricoles durables 
  • 80 maraichères approvisionnent les cantines avec plus d’1 tonne de légumes par an 
  • Un réseau de 300 éleveuses produisant 5000 litres de lait (dont une partie en yaourt) s’est constitué
  • Diversification de leur activité en passant de simples productrices à transformatrices

Les résultats positifs pour les écoles/cantines : 

  • Proposition de repas équilibrés et nutritifs dans les écoles
  • Lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire
  • Diminution de l’absentéisme scolaire et amélioration des résultats scolaires
  • Approvisionnement direct chez les exploitants familiaux
  • Promotion d’une cuisine locale et saine
  • Travail de sensibilisation avec les jeunes (principaux vecteurs de ce changement) -> un cuisine équilibrée et variée peut être conçue avec des produits du terroir

Les résultats pour la communauté :

  • Rôle important dans le développement durable des territoires et des humains
  • Soutien aux activités de petits producteurs
  • Impulsion d’une nouvelle économie locale

Enfin, sur le plan économique, les circuits courts alimentaires stimulent l’économie des territoires en mobilisant des ressources locales variées telles que les matières premières, les savoir-faire, les compétences ainsi que la main d’œuvre. Enfin, les volumes d’achat et la contribution de l’État permettent en général d’obtenir des prix rémunérateurs.

Ce sont autant de résultats positifs qui poussent les politiques publiques et les acteurs locaux, à répliquer les modèles de cantines scolaires aux produits locaux.

Le maraichage au Burkina Faso

Au Burkina Faso, l’agriculture occupe 86% de la population et plus de 40% de sa population vit en-dessous du seuil de pauvreté. De plus, depuis 2015, l’insécurité liée à l’insurrection djihadiste, a contraint plus d’un million de personnes à fuir leurs villages, en particulier dans le nord du pays, pour se réfugier dans des zones plus sûres.

SOS Faim, en partenariat avec APIL, une ONG burkinabaise, met en place depuis 2008 un projet de soutien aux paysannes et paysans de 45 villages dans la région du Centre Nord et du Plateau Central du pays.

Le projet vient en aide à 5.250 personnes, dont plus de 1.000 personnes déplacées internes (PDI) et consiste en :

  • Récupération de la fertilité des sols de plus de 1.400 hectares de terre à travers des technique agroécologiques telles que les cordons pierreux, le zaï et les demi-lunes
  • Construction de bassins de rétention de l’eau de pluie et forages pour développer le maraîchage irrigué
  • Fourniture de motopompes, de tuyaux d’irrigation et du matériel pour démarrer une activité de maraîchage
  • Formation des maraîchers aux techniques agroécologiques pour une production plus saine, durable et économiquement viable
  • Construction d’ateliers de conservation et de transformation pour ajouter de la valeur à la production et limiter les pertes de denrées alimentaires

 

Résultats obtenus à fin 2022 :

  • 3175 maraîchers et maraîchères soutenus à travers la distribution du matériel et des intrants pour pouvoir produire et à travers la formation et l’accompagnement à la mise en place de techniques agroécologiques
  • Récupération et mise à disposition des maraichers de 1.400 hectares de terre, divisés en parcelles avec un système d’irrigation installé
  • Réalisation de 2 forages et construction de 2 bassins de récupération des eaux de pluie
  • Mise en place d’une unité de transformation de la tomate
  • Construction de 4 conserveries d’oignon
  • Augmentation de la valeur des produits commercialisés de plus de 100% (de 556 000 000 FCFA à 1 132 000 000 FCFA)
  • Augmentation du revenu net moyen par producteur de 214 500 FCFA (325€ environ) à 400 000 FCFA par an (600€ environ)

 

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