1 570€ ! C’est ce qu’a collecté l’équipe « Courir pour nourrir » composée d’Adrien, Simon, Ambre et Denis ! C’est la première fois que ce groupe d’amis participent à une course solidaire et qu’ils relèvent le défi de la récolte de fond ! Nous souhaitions recueillir leurs conseils, leurs astuces et leurs idées pour les partager avec vous.
Vous êtes inscrit.e et ne savez pas comment récolter ? Vous hésitez à vous inscrire à cause de la collecte ?
Nous espérons que ce petit retour d’expérience vous fera changer d’avis et vous motivera autant que cette belle équipe l’a été ! Un grand merci à nos 4 participant.e.s pour leurs sourires, leur franchise et leur (sur)motivation !
Quelles étaient vos motivations pour participer à Hunger Race ?
Simon : C’est Ambre qui nous l’a proposé. On était d’abord intéressés par le défi sportif, puis on a réalisé qu’on devait récolter 1 400 € !
Adrien : C’est vraiment l’idée de sortir de notre zone de confort et de faire un challenge ensemble qui nous intéressait.
Ambre : Pour Denis et moi l’aspect humanitaire était le plus important.
Vous nous faites un petit rappel des actions que vous avez mises en place pour récolter ?
Adrien : On a directement trouvé un nom d’équipe, créé un logo, fait une page Facebook, qui lie notre communauté. C’était la base de la récolte, pour qu’on puisse faire vivre notre équipe et communiquer.
Simon : La première idée était de vendre des bics. J’avais un ami qui avait un bon plan faire des bics en grande quantité, personnalisés et nous les revendions avec une marge.
Ambre : Ensuite on s’est fait faire des tee-shirts et on a imprimé des folders. On se devait de pouvoir prouver où allaient les fonds récoltés, surtout en démarchant dans la rue. Ça montre aussi le côté officielle de l’équipe. On a fait également des calendriers avec les photos d’Adrien et des truffes en chocolat. Ce sont les truffes qui nous ont apportées le plus de bénéfices.
Simon : Notre pochette de truffes était biodégradable avec une étiquette avec notre logo, on a également adapté les packagings aux périodes : des cœurs pour la Saint-Valentin, … Enfin, pour les prix, on essayait d’être flexibles pour vendre un maximum.
Adrien : J’aurais aimé faire une petite expo de photos et faire des crêpes, des boissons pour pouvoir les vendre pendant l’événement. Mais le COVID m’en a empêché.
Ambre : On a aussi pensé à une soirée jeux de société avec une entrée à un prix modique à payer. On voulait aussi faire une brocante ou un vide grenier.
Vous avez vendu tous vos produits dans la rue ?
Simon : Oui, en fait c’était notre stratégie. Notre idée de départ était de demander à des gens qu’on ne connaissait pas. Ensuite, on se disait que si on avait du mal à combler, on demanderait à nos proches. Les proches étaient un dernier recours.
Adrien : Sauf que les proches ont vite voulu participer au projet !
Ambre : On essayait aussi d’avoir plusieurs produits à proposer de sorte que si une personne ne voulait pas les bics, on puisse lui donner un sachet de truffe, ou l’inverse. Les gens apprécient d’acheter des produits artisanaux. On n’hésitait pas non plus à changer souvent d’endroit, à faire du porte à porte dans nos rues, ce qui marche très bien.
Comment vous vous organisez à 4 ?
Simon : Ambre est la grande cuisinière ! On se réunissait souvent à 4 pour faire les truffes, parfois des après-midi entières où on faisait 100 paquets d’un coup. On aime se voir, on est contents de passer une journée à rouler nos truffes, ce sont des moments agréables. On avait également une amie en commun qui nous a bien aidé ! Elle n’aime pas courir mais elle avait envie de participer à sa manière.
Parlez nous un peu de votre pitch !
Adrien : « Bonjour, on vend des truffes faites maison au profit de SOS Faim, on participe à une course le 18 septembre, où on va faire 20 km de trail et 7 km de kayak. Pour y participer on récolte des fonds au profit de l’ONG SOS Faim. On les vend 5 euros et ils sont frais de ce matin ».
Ambre : En faisant ça, on se rendait compte que certains étaient intéressés par l’aspect humanitaire, d’autres plutôt par le côté sportif.
Adrien : Et des gourmands qui n’étaient là que pour les truffes ! Au début, ce n’est pas simple, mais il faut oser et ne pas se décourager. Le fait qu’on soit tous les 4 ça nous a permis de nous relayer et de nous motiver.
Simon : Puis le fait que ce soit des truffes, denrées périssables, on se disait qu’il fallait vraiment tout vendre, on ne voulait rien gaspiller !
Un conseil pour la communauté Hunger Race qui est en pleine récolte ?
Ambre : C’est important d’investir du temps et d’oser investir un peu d’argent pour faire le projet. C’est très rapidement remboursé par la vente. Il ne faut pas hésiter non plus à se déplacer. Si tu es investi et que tu te bloques quelques week-ends, ça marche tout seul.